Litige avec un avocat, quels sont vos droits ?
Basée sur la confiance, la relation qu’un client entretient avec un avocat peut se compliquer. Certains clients peuvent alors se trouver démunis pour faire valoir leurs droits face à un avocat. L’UFC-Que Choisir fait le point en 6 questions.
1. Mon avocat est injoignable. Peut-il me laisser sans nouvelles ?
2. Je doute que les honoraires facturés par mon avocat correspondent au travail effectué. Sont-ils contestables ?
3. Mon avocat m’adresse une relance pour une facture alors que mon affaire est terminée depuis plus de 2 ans. Dois-je la lui régler ?
4. Mon avocat refuse d’inclure dans ses conclusions les arguments que je souhaite faire valoir lors du procès. Puis-je l’y obliger ?
5. J’ai l’impression que mon avocat ne défend pas mes intérêts. Puis-je en changer ?
6. J’ai perdu en justice car mon avocat a commis une erreur de procédure. Puis-je lui demander une indemnisation ?
Retrouvez également des informations utiles pour faire valoir vos droits :
- Les bons réflexes en vue du premier rendez-vous
- Le médiateur de la consommation de la profession d’avocat
- Une profession réglementée : l’ordre des avocats
- Le choix de l’avocat rémunéré par l’aide juridictionnelle
- La rémunération de l’avocat commis d’office
- L’avocat dans le cadre de l’assurance de protection juridique
- La procédure de « taxation d’honoraires » devant le bâtonnier
C’est ici : Litige avec un avocat, quels sont vos droits ?
Pompes à chaleur, notre dernière chronique sur Radio B les bonnes ondes
Entre les promesses des fabricants et la réalité dans votre salon en plein hiver, qu’en est il vraiment ?
Pour écouter cette chronique, cliquez ici.
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Arnaques au bois de chauffage
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🔥 Bois de chauffage : attention aux arnaques qui se multiplient !
Les escrocs surfent sur la flambée des prix
Avec la hausse du coût de l’énergie, le bois de chauffage attire de plus en plus de foyers. Mais cet engouement a aussi attisé la convoitise des escrocs : faux vendeurs, sites frauduleux, bois de mauvaise qualité… Les arnaques explosent depuis quelques mois.
Avant de remplir votre bûcher, quelques réflexes simples peuvent vous éviter de tomber dans le piège.
🚨 Les arnaques les plus fréquentes
❌ Les faux sites de vente
Des sites internet proposent du bois ou des granulés à prix cassés. Une fois le paiement effectué, plus aucune nouvelle : ni bois, ni remboursement.
🎭 L’usurpation d’identité
Certains escrocs se font passer pour des marques connues ou des professionnels sérieux. Ils copient logos, photos et mentions légales pour inspirer confiance.
💧 Le bois humide ou de mauvaise qualité
Livré trempé ou mal séché, ce bois brûle mal, encrasse le poêle et fait grimper la consommation. Résultat : vous payez plus pour chauffer moins.
📏 Les mesures floues
Le “stère” n’est plus une unité légale ! Certains vendeurs en profitent pour livrer des volumes plus petits que prévu. Seule l’unité mètre cube apparent (m³) est fiable.
📃 Les droits du consommateur ignorés
Certains vendeurs en ligne “oublient” d’informer leurs clients de leur droit de rétractation de 14 jours ou ne précisent pas les conditions de livraison.
🛡️ Nos conseils pour acheter en toute confiance
✅ Vérifiez le vendeur
Cherchez son numéro SIRET, une adresse réelle et un contact téléphonique. Un professionnel sérieux affiche ces informations clairement.
✅ Méfiez-vous des prix trop bas
Un prix bien inférieur à la moyenne doit éveiller les soupçons. La qualité du bois, la livraison ou la fiabilité peuvent être compromises.
✅ Lisez les conditions de vente
Mentions légales, CGV, droit de rétractation : tout doit être écrit noir sur blanc. Méfiez-vous des sites peu transparents.
✅ Demandez les caractéristiques précises du bois
Essence, taux d’humidité (idéalement ≤ 20 %), longueur des bûches, volume en m³ : ces informations sont obligatoires et garantissent la conformité de la commande.
✅ Ne payez pas tout d’avance
Si possible, réglez une partie à la commande et le solde à la livraison. Et préférez les paiements sécurisés (carte bancaire).
✅ Anticipez vos achats
Commander au printemps ou en été, c’est éviter la ruée de l’hiver… et les mauvaises surprises !
🧭 En cas de litige
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Gardez toutes les preuves : devis, facture, échanges de mails ou SMS, captures d’écran.
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Contactez le vendeur pour trouver une solution amiable.
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Si besoin, signalez le professionnel sur SignalConso et faites appel à un médiateur de la consommation.
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En cas de paiement par carte, renseignez-vous auprès de votre banque sur les possibilités de remboursement.
⚖️ Rappel des droits essentiels
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Les vendeurs doivent informer clairement sur les prix, les caractéristiques du bois, les frais et délais.
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Le “stère” ne peut plus être utilisé pour vendre du bois : la quantité doit être exprimée en m³ apparents.
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Le consommateur dispose d’un droit de rétractation de 14 jours pour tout achat à distance.
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Chaque professionnel doit désigner un médiateur de la consommation dans ses CGV.
🌲 En résumé : la vigilance est votre meilleure défense
Le bois de chauffage reste une solution économique et écologique… à condition de rester attentif !
Prenez le temps de comparer les offres, de vérifier les vendeurs, et de conserver vos documents d’achat.
Un consommateur bien informé, c’est un consommateur bien chauffé !
Réforme des heures creuses
⚡ Réforme des heures creuses : ce qui change à partir du 1er novembre 2025
À partir du 1er novembre 2025, un changement majeur affectera environ 11 millions de foyers français abonnés à l’option heures pleines/heures creuses (HP/HC). Cette réforme vise à adapter les plages horaires des heures creuses aux nouvelles réalités de la production et de la consommation d’électricité, notamment l’essor de l’énergie solaire.
🕒 Quelles sont les nouvelles plages horaires ?
Les 8 heures creuses quotidiennes seront désormais réparties en deux périodes distinctes :
- La nuit : entre 23h et 7h, avec au moins 5 heures consécutives.
- La journée : entre 11h et 17h, avec jusqu’à 3 heures creuses.
Cette répartition permet de mieux aligner les périodes de consommation réduite avec les pics de production d’électricité, notamment ceux liés à l’énergie solaire.
🌞 Des ajustements selon les saisons
Les horaires des heures creuses varieront selon les saisons :
- En été (1er avril – 31 octobre) : les heures creuses seront davantage concentrées en journée pour profiter de la production solaire accrue.
- En hiver (1er novembre – 31 mars) : les heures creuses seront principalement nocturnes, en raison de la baisse de la production solaire.
📅 Mise en place progressive
La réforme sera mise en œuvre progressivement entre novembre 2025 et fin 2027. Votre fournisseur d’électricité vous informera personnellement au moins un mois avant la mise en place de vos nouvelles plages horaires.
🔍 Comment savoir si vous êtes concerné ?
Pour vérifier si vous êtes concerné par cette réforme, consultez votre facture d’électricité ou votre espace client en ligne. Si vos plages horaires actuelles incluent des périodes entre 7h et 11h et/ou entre 17h et 23h, il est probable que vos heures creuses soient modifiées.
🛠️ Conseils pratiques pour adapter vos habitudes
- Reprogrammez vos appareils : Ajustez les horaires de vos équipements énergivores (chauffe-eau, lave-linge, sèche-linge, etc.) pour les utiliser pendant les nouvelles heures creuses.
- Utilisez des programmateurs : Installez des prises connectées ou des programmateurs pour automatiser l’utilisation de vos appareils pendant les heures creuses.
- Consultez votre fournisseur : Si vous avez des questions ou des doutes, contactez votre fournisseur d’électricité qui pourra vous fournir des informations personnalisées.
💡 Pourquoi cette réforme ?
L’objectif principal de cette réforme est de mieux aligner les périodes de consommation avec les moments de production d’électricité, notamment ceux liés à l’énergie solaire. Cela permet de favoriser une utilisation plus efficace du réseau électrique et de contribuer à la transition énergétique.
📞 Besoin d’aide ?
Pour toute question ou assistance, n’hésitez pas à contacter votre fournisseur d’électricité. Ils sont là pour vous accompagner dans cette transition et vous aider à optimiser votre consommation d’énergie.
Windows 10 Clap de fin
📣 Fin des mises à jour de sécurité pour Windows 10 : ce qu’il faut savoir
🗓 Une date importante : le 14 octobre 2025
Microsoft, l’entreprise qui développe le système d’exploitation Windows, a annoncé que le support de Windows 10 prendra fin le 14 octobre 2025. Cela signifie qu’à partir de cette date, les ordinateurs utilisant Windows 10 ne recevront plus de mises à jour de sécurité, sauf cas particulier.
Si vous utilisez encore un ordinateur sous Windows 10, cette information vous concerne directement.
❌ Que se passe-t-il après cette date ?
Même si votre ordinateur fonctionnera toujours après le 14 octobre 2025, plusieurs éléments importants changent :
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Plus de mises à jour de sécurité gratuites : si une faille ou un virus est découvert, Microsoft ne corrigera plus le problème pour les utilisateurs « classiques » de Windows 10.
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Des risques accrus : sans protection active, votre ordinateur devient plus vulnérable aux virus, escroqueries ou piratages.
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Des logiciels qui évoluent sans vous : au fil du temps, certains programmes ou sites pourraient ne plus fonctionner correctement sur votre machine.
🛡 Une prolongation possible… mais limitée
Bonne nouvelle pour certains : Microsoft a prévu une solution de transition appelée ESU (pour « Extended Security Updates »), c’est-à-dire des mises à jour de sécurité prolongées.
➡️ Dans l’Union européenne, les particuliers pourront en bénéficier gratuitement pendant au moins 1 an, à condition de s’inscrire avec un compte Microsoft. Cela donnera un peu de temps aux utilisateurs pour se préparer à la suite.
Mais attention : ce délai est temporaire. Une fois ce sursis écoulé, l’ordinateur ne sera plus sécurisé du tout.
🧭 Quelles sont vos options ?
Voici nos conseils simples pour anticiper ce changement sans stress :
✅ 1. Vérifiez votre ordinateur
Allez dans les paramètres de votre PC (menu « Démarrer » > « Paramètres » > « Système » > « À propos ») pour voir si vous êtes bien sous Windows 10.
Si c’est le cas, notez que la fin du support vous concerne.
🆙 2. Passez à Windows 11 si possible
Si votre ordinateur est récent (moins de 3-4 ans), il peut probablement passer à Windows 11, la version la plus récente.
Cela vous permettra de continuer à recevoir toutes les mises à jour de sécurité.
🔐 3. Inscrivez-vous au programme de prolongation
Si vous ne pouvez pas (ou ne voulez pas) passer à Windows 11 tout de suite, pensez à vous inscrire au programme ESU via votre compte Microsoft pour continuer à être protégé pendant un an de plus.
💾 4. Sauvegardez vos fichiers importants
Que vous changiez de système ou non, pensez à sauvegarder régulièrement vos documents, photos, et autres fichiers précieux (sur un disque dur externe ou dans le cloud). En cas de souci, vous éviterez de tout perdre.
💻 5. Pensez à l’occasion ou à des alternatives
Si votre ordinateur est trop ancien pour passer à Windows 11, il peut être temps d’envisager un remplacement. Il existe des ordinateurs d’occasion récents à prix abordables, ou des systèmes alternatifs (comme Linux), selon vos besoins.
📝 Sachez qu’une coalition de 22 organisations, dont l’UFC-Que Choisir, appelle au maintien des mises à jour de sécurité de Windows 10
Signez la pétition ici : NON A LA TAXE WINDOWS
MISE A JOUR, 05 NOVEMBRE 2025 :
Malgré le tollé que cette décision provoque, Microsoft persiste à vouloir stopper les mises à jour gratuites de son système d’exploitation Windows 10 à partir d’octobre 2026. Voici ce qu’il faut savoir pour passer sans trop d’encombres le cap de cette obsolescence logicielle.
Elle devait entrer en vigueur le 14 octobre dernier. Face à la mobilisation de la coalition « Non à la taxe Windows », initiée par l’association Halte à l’obsolescence programmée (HOP) et à laquelle s’est jointe l’UFC-Que Choisir, son éditeur, Microsoft, a consenti à reculer d’un an la fin de la gratuité des mises à jour de son système d’exploitation Windows 10. L’éditeur persiste néanmoins à vouloir suspendre son support aussi vite que possible. Officiellement, cette décision est censée apporter à ses utilisateurs un meilleur service et une plus grande sécurité. L’opération est aussi et surtout un moyen pour cette société hyper rentable d’accroître encore ses revenus. Car à ses clients impactés, Microsoft ne propose que deux alternatives : soit payer pour continuer à bénéficier des mises à jour, soit acquérir un nouvel ordinateur équipé de Windows 11 (lire ci-dessous). Dans les deux cas, la facture n’est pas anodine.
L’UFC-Que Choisir et ses partenaires continuent d’appeler Microsoft à maintenir les mises à jour gratuites de Windows 10 au moins jusqu’en 2030. Ils demandent aussi aux parlementaires européens de modifier la réglementation afin qu’à l’avenir, les éditeurs soient tenus d’assurer une mise à jour gratuite et sans contrepartie de leurs logiciels pendant au moins les 15 années suivant l’arrêt des ventes et les obliger à informer leurs utilisateurs sur la possibilité de passer à un système d’exploitation libre. En attendant, voici ce qu’il faut savoir pour passer au mieux ce cap.
Comment savoir si je suis concerné ?
C’est le cas si vous possédez un ordinateur fonctionnant sous Windows 10. Pour en avoir le cœur net, cliquez sur le bouton Démarrer de la machine, rendez-vous dans les paramètres puis dans les onglets Système et Informations système. La version du système d’exploitation y est indiquée.
Que se passera-t-il lorsque les mises à jour gratuites s’arrêteront ?
Votre ordinateur ne s’arrêtera pas de fonctionner du jour au lendemain, mais plus le temps passera et plus il sera sujet aux infections par des virus ou d’autres logiciels malveillants. Les failles de sécurité n’étant plus comblées, le risque que vous soyez victime d’une arnaque ou que votre machine soit utilisée par des pirates pour mener des cyberattaques d’ampleur ne cessera de grandir. À terme, il deviendra aussi de plus en plus difficile de trouver des logiciels compatibles.
Quelles sont les solutions qui s’offrent à moi ?
Tout dépend de la situation dans laquelle vous vous trouvez.
1. Votre ordinateur peut passer à Windows 11
Pour le savoir, cliquez sur le bouton Démarrer, rendez-vous dans les paramètres, puis dans l’onglet Mise à jour et sécurité et Windows Update. Si une mise à jour vers Windows 11 y est proposée, c’est que l’ordinateur est compatible. Dans ce cas, vous pouvez l’installer dès maintenant. La procédure est simple et gratuite.
2. Votre ordinateur n’est techniquement pas capable de supporter Windows 11
Vous avez alors 3 alternatives :
- Acheter un ordinateur équipé de Windows 11. C’est peut-être la solution la plus simple et la plus pérenne, mais c’est aussi la plus chère et la moins écologiquement soutenable. À envisager surtout si votre PC est déjà ancien. N’hésitez pas à consulter nos tests Ordinateurs portables, Ultrabooks et Chromebook ainsi que notre guide d’achat.
- Souscrire au programme ESU, pour Extended Security Updates (mises à jour de sécurité étendues) afin de bénéficier des futurs patchs. Aux États-Unis, où il est déjà disponible, il est facturé 30 $, soit environ 26 € par machine pour les particuliers, mais 61 $ pour les entreprises et les organismes publics et 1 $ pour les associations.
- Passer aux logiciels libres en remplaçant définitivement Windows par Linux. Ce système transparent et gratuit s’est considérablement simplifié ces dernières années et des tests que nous avions menés ont montré qu’installer le système d’exploitation Linux améliorait les performances des ordinateurs, même anciens. Certes, un temps d’adaptation peut être nécessaire et des problèmes de compatibilité et des bugs ne sont pas à exclure, mais rien d’insurmontable pour celles et ceux qui ont quelques bases en informatique. Quant aux autres, ils peuvent faire appel à un assembleur spécialisé ou se tourner vers un club dédié à la découverte des logiciels libres pour se faire aider. Une fois passé le cap, les histoires de mise à jour de Windows ne vous concerneront plus.
Comment bénéficier de l’extension des mises à jour gratuites ?
En attendant de faire votre choix, vous pouvez profiter du prolongement des mises à jour gratuites jusqu’au 13 octobre 2026. Mais attention : pour en bénéficier, vous devez agir. Après avoir effectué les mises à jour disponibles dans l’onglet Mises à jour de sécurité, vous devez vous inscrire au programme Mises à jour de sécurité étendues en cliquant sur « S’inscrire maintenant », dans le même onglet. Si vous avez déjà un compte Microsoft (c’est le cas de la plupart des utilisateurs de Windows), vous devez vous y connecter. Dans le cas contraire, il faut en créer un et vous y connecter régulièrement. Si vous ne souhaitez pas rester connecté à votre compte Microsoft (pour éviter de céder certaines données, par exemple), c’est possible, mais dans ce cas, vous serez invité à payer la somme de 31,49 €.
Cyril Brosset