Propriétaires : votre calendrier fiscal de fin d’année
En fin d’année, les propriétaires doivent faire face à deux échéances fiscales spécifiques :
- Taxe foncière
- Taxe d’habitation (résidences secondaires uniquement)
En 2025, après plusieurs années de fortes revalorisations, la hausse sera limitée (+1,7 %), la plupart des communes ayant gelé leurs taux avant les élections municipales de 2026.
Taxe foncière
- Due pour tous les biens possédés au 1er janvier 2025, même vendus depuis.
- sauf si vous avez opté pour la mensualisation, paiement au plus tard le 15 octobre (le 20 octobre si règlement en ligne ou par prélèvement).
- le règlement en ligne ou par prélèvement est obligatoire au-delà de 300 € (0,2 % supplémentaire si vous ne payez pas en ligne alors que le montant dépasse 300 €). En dessous de 300 €, paiement possible en espèces, chèque, carte bancaire ou virement.
Taxe d’habitation sur les résidences secondaires
- Concerne les logements meublés détenus au 1er janvier 2025.
- sauf si vous avez opté pour la mensualisation, paiement au plus tard le 17 décembre (le 22 décembre si règlement en ligne ou par prélèvement).
- le règlement en ligne ou par prélèvement est obligatoire au-delà de 300 € (0,2 % supplémentaire si vous ne payez pas en ligne alors que le montant dépasse 300 €). En dessous de 300 €, paiement possible en espèces, chèque, carte bancaire ou virement.
- Exonération si le logement n’est pas meublé. Attention toutefois : en zone dite « tendue », une taxe sur les logements vacants peut s’appliquer.
Retards
Ils vous coûteront 10 % de majoration, sauf paiement en ligne dans les 5 jours suivant la date limite.
Lettre Ain Conso Sept 2025
Pour lire notre « lettre Ain Conso » Sept 2025, c’est ici
Et pour consulter nos précédentes parutions, c’est ce lien
À quoi sert l’assurance scolaire ?
Les réponses aux questions que vous vous posez sont sur Service-Public.fr, le site officiel de l’administration française :
https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F1871
Le chocolat, un plaisir dangereux ?
Le chocolat, souvent perçu comme un petit plaisir bénéfique s’il est consommé avec modération, attire aujourd’hui l’attention des experts de santé publique pour une raison inquiétante : sa forte teneur en cadmium, un métal lourd toxique. Le cacaoyer absorbe facilement ce polluant des sols, ce qui fait du chocolat l’un des aliments les plus contaminés, au même titre que certains abats, coquillages ou algues.
Or, selon Santé publique France, près de la moitié des adultes seraient exposés à des doses de cadmium fragilisant leurs os, et une partie d’entre eux à des niveaux pouvant endommager les reins. Ce métal est aussi suspecté d’accroître le risque de cancer du pancréas et d’avoir des effets sur le développement cérébral des enfants.
Les évaluations officielles minimisent toutefois l’impact du chocolat car elles ne prennent en compte que les tablettes, barres et pâtes à tartiner, en négligeant biscuits, gâteaux, céréales ou boissons chocolatées. En réalité, les analyses montrent que les amateurs réguliers, surtout les enfants, dépassent facilement les seuils de sécurité. Par exemple, un goûter et un petit-déjeuner chocolatés peuvent apporter à un enfant jusqu’à la moitié de la dose quotidienne de cadmium à ne pas dépasser.
Le problème est accentué avec le chocolat bio, généralement plus riche en cadmium car issu de fèves d’Amérique latine, cultivées sur des sols naturellement chargés en ce métal. Toutefois, le bio garde d’autres avantages : absence d’additifs chimiques, filières souvent équitables et respectueuses de l’environnement.
La conclusion des experts est claire : il ne s’agit pas de bannir totalement le chocolat, mais de limiter sa consommation, varier son alimentation et privilégier les origines moins contaminées, afin de protéger sa santé.
Pour plus de précisions, on peut (sous réserve d’abonnement) consulter une publication sur le site national de l’UFC-Que Choisir : Chocolat Un concentré de cadmium